"Un père idéal" Paul Cleave
Un braquage. Un meurtre. Le meurtre de Jodie, la femme de Edward Hunter. Edward est le fils de Jack, serial killer, en prison depuis 20 ans pour de multiples meurtres de prostituées. Edward est, quant à lui, un citoyen modèle, marié, une petite fille. Comptable dans un cabinet d'avocats de la ville de Christchurch en Nouvelle-Zélande.
Un homme sans histoires.
Suite au décès de Jodie, celui ci ne peut se résigner à la perte de l'être cher.
S'infiltre alors en lui, tel un poison, un sentiment de révolte, de haine. Edward se sent seul au monde avec sa fille qu'il devra maintenant élever seul.
Il sombre dans le désespoir, jusqu'au jour où... un coup de fil change sa vie. L'appel de son père, toujours derrière les barreaux. 21 ans que les deux hommes ne se sont pas vus.
C'est alors que les choses prennent une étrange tournure. Edward se sent habité par une voix ; une voix qui lui dicte sa conduite.
L'auteur abandonne alors la 1ère personne du singulier pour laisser place à celle du pluriel.
La question posée sera : 'L'instinct du tueur est-il vraiment héréditaire ?'... Que va t-il se passer entre les deux hommes ?...
C'est là que prend fin mon résumé, au risque de trop vous en dévoiler.
Mais je ne peux que vous encourager à lire ce roman, un roman noir, contrairement au premier roman de l'auteur traduit en Français il y a peu de temps : 'Un employé modèle'. Un premier roman que j'avais critiqué il y a quelques mois et qui est un de mes gros coups de coeur de cette année.
Avec 'Un père idéal', Paul Cleave s'engage sur un tout autre terrain et signe un roman d'une noirceur extrême où l'humour grinçant qui caractérisait le premier n'a plus sa place ici.
Un tout autre genre, mais non moins réussi.
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