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Férue de littérature policière, mes goûts sont très éclectiques : romans noirs, romans à suspense, thrillers, thrillers psychologiques ou polars. Face à la profusion d'ouvrages de littérature policière, il est parfois bien difficile de faire son choix. Je vous donne donc mon avis quant à mes lectures.

26 May

"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi

Publié par Les Polars de Marine

Leylie est une mère de famille métissée.

Elle a rendez-vous avec Patrice Pellegrin de la Fos Immo et, pour ce faire, il faut qu’elle soit sous son meilleur jour.

 

Pendant ce temps, Bamby, la fille de Leylie, s’apprête à faire vivre à François un « jeu » pour le moins particulier.

Lui qui pensait passer un bon moment en compagnie d’une très jolie jeune fille, il va rapidement voir son rêve se transformer en cauchemar.

- Bamby ?
François ne ressentit rien de plus qu’une petite douleur au poignet, à peine une écorchure, moins douloureuse que s’il s’était coupé en se rasant. Il ne comprit que lorsqu’il sentit le liquide chaud couler le long de son bras droit.
Avec la précision d’un barbier, on lui avait coupé les veines des poignets.

Leylie fait comprendre à Patrice Pellegrin que la promiscuité entre quatre personnes dans un 25m2 composé d’une salle faisant aussi office de cuisine et une chambre devient vraiment ingérable.

Mais, sans en connaître la raison, l’agent immobilier a des doutes quant à la sincérité de cette femme.

 

Le commandant Petar Velika est chargé de l’enquête de la mort de François qui se révèle être le pilote du service financier d’une association d’aide aux réfugiés : l’association Vogelzug.

Petar Velika connaît cette association.

Dès que son adjoint fut suffisamment éloigné, Petar Velika vérifia qu’il était seul, puis sortit son téléphone.
Sa main tremblait légèrement.
Vogelzug.
Ca ne pouvait pas être une coïncidence.
Il observa encore les immeubles, le port, la zone industrielle, et de l’autre côté, tout proche, le port de plaisance. Mélange de pure misère et d’éclaboussures de pognon.
Les emmerdes ne faisaient que commencer.

Jourdain Blanc-Martin est fondateur de l’association.

Très rapidement, il est informé du meurtre par le commandant.

Elle n’avait laissé traîner aucun indice, elle n’avait commis aucune faute. Cette hantise la tiraillait toujours lorsqu’elle laissait entrer quelqu’un chez elle. Elle devait en permanence penser à tout, chaque détail, ne rien laisser au hasard, tout agencer exactement comme il le fallait. Inviter un inconnu à entrer lui permettait de vérifier qu’on ne pouvait rien remarquer. Apparemment, ce gros nounours s’excusant d’être raciste, n’avait rien deviné.

Mais qui est donc Leylie ? ...

Cette femme d’apparence gaie et enjouée et à l’énergie communicative.

Mais une femme qui semble porter le poids d’un bien lourd secret, ou bien, peut-être même, plusieurs. Une femme qui ne laisse pas insensible, mais laisse parfois traîner cet indicible sentiment de malaise.

Leylie sera la protagoniste de cette histoire mais d'autres personnages tiendront également une place prépondérante. 

Parmi eux, Ruben Liberos, gérant de l'hôtel où Leylie travaille, pour le moins atypique, loufoque et surprenant et Guy Leyrat, le mystérieux voisin d'appartement de Leylie.

 

Michel Bussi a voulu, dans cet ouvrage, souligner la condition des migrants.

Un sujet, certes brûlant d’actualité, mais a, à force de vouloir trop insister sur leur condition,  quelque peu délaissé son art de la manipulation et de la surprise.

Ainsi, mis à part la révélation du secret de Leyli qui, certes, sera assez inattendue, j'ai regretté que le suspens n'ait pas été plus entretenu et d'avoir, entre autres, bien trop vite compris pour quelle raison Guy Lerat s'intéressait tant à sa voisine et mon sentiment personnel est à la déception.

 

 

 

 

 

Editions Presses de la cité 

Broché 

462 pages - 21,90 €

 

Disponible en poche

"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi
"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi
"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi
"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi
"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi
"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi
"On la trouvait plutôt jolie" / Michel Bussi
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E
Beau resume du livre qui donne envie de le lire. Une comparaison de gros nounours qui me fait penser à quelqu un.????
Répondre
L
Ah ! Ah ! :)

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Férue de littérature policière, mes goûts sont très éclectiques : romans noirs, romans à suspense, thrillers, thrillers psychologiques ou polars. Face à la profusion d'ouvrages de littérature policière, il est parfois bien difficile de faire son choix. Je vous donne donc mon avis quant à mes lectures.